International
17 août 2023

Idées reçues sur le monde des affaires français

par Febe Louage et Elise Vanhamme

Beaucoup d’histoires et de préjugés circulent sur le monde des affaires français. Mais comment démêler le vrai du faux ? La réalité de l’exagération ? Nos spécialistes Vandelanotte France, Elise Vanhamme et Febe Louage, détricotent pour vous 4 préjugés courants sur la France. On parie que vous les connaissez ?

Les salariés français connaissent leurs droits et leurs devoirs.

Les idées fausses sur les salariés français sont légions. Mais une chose est sûre… ils sont bien informés de leurs droits et de leurs devoirs. Ainsi, en tant qu’employeur non français, vous êtes parfois confronté aux différences culturelles. Par exemple, les Français ont l’habitude de prendre une longue pause midi. Il n’est pas rare que le lunch dure de 12 à 14 heures. Toutefois, ces différences culturelles ne doivent pas vous décourager en tant qu’employeur. Avec une consultation appropriée (et ils adorent ça) et un bon accompagnement de la part de nos experts, vous pourrez être opérationnel en France sans aucun souci. Et ce somptueux repas de midi ? C’est bon à prendre !

Les français ne veulent faire des affaires qu'avec des français.

Contrairement à notre pays, le chauvinisme est encore très présent en France. C’est pourquoi de nombreux chefs d’entreprise belges réalisent que les Français préfèrent rester entre eux pour faire des affaires. Si vous franchissez la frontière avec votre entreprise, réfléchissez bien à la structure que vous choisissez. Choisirez-vous une succursale ou opterez-vous pour une société française (filiale) ? Si vous optez pour une succursale, vous serez considéré en France comme une société étrangère. Avec le risque d’affecter vos relations commerciales et votre communication avec les autorités locales. Il est donc important de faire un choix réfléchi.

La bureaucratie française est un dédale.

Bien que la numérisation ait progressé en France ces dernières années, les autorités judiciaires, sociales et fiscales y sont encore souvent lourdes. En tant que chef d’entreprise, vous êtes donc parfois confronté au serpent qui se mord la queue. Mais, «la persévérance vient à bout de tout» est un dicton qui se vérifie ici aussi, à condition d’avoir la patience et la ténacité nécessaires. Heureusement, l’avenir s’annonce beaucoup plus numérique et efficace. Aujourd’hui, par exemple, il est déjà possible de contacter l’administration fiscale via la messagerie sur impôts.gouv.fr. En outre, un nouveau registre des entreprises a été lancé au début de cette année. Ce registre devrait simplifier les constitutions, les modifications et les cessations d’activité des entreprises françaises.

Les français aussi ont une brique dans le ventre.

Le cliché belge de la brique s’applique-t-il aussi à la France ? Certainement pas, et ce pour une bonne raison. Bien que de nombreux Belges souhaitent acheter un bien immobilier résidentiel en France avec leur entreprise, ce n’est pas courant pour les Français. En effet, l’immobilier d’entreprise français s’accompagne d’un grand nombre d’obligations et de taxes. Citons par exemple l’obligation pour le chef d’entreprise de payer un loyer normal de marché et l’obligation de tenir une comptabilité française. Si vous avez une brique dans le ventre, laissez-la en Belgique !

Vous souhaitez malgré tout investir dans l’immobilier ? Laissez-vous guider par l’un de nos spécialistes. Ainsi, les taxes ou les obligations ne vous tiendront pas éveillé la nuit.

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Febe Louage

Manager International febe.louage@vdl.be

Elise Vanhamme

Senior Advisor Social Legal elise.vanhamme@vdl.be

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