/

/

une année riche en défis pour medisch labo bruyland

COVID-19
09 mars 2021

Une année riche en défis pour Medisch Labo Bruyland

Pour les frères et sœur Sven et Karen Bruyland de Medisch Labo Bruyland, l’année dernière fut pour le moins agitée. Dès le début de la pandémie, ils ont dû s’adapter pour pouvoir traiter les échantillons Covid. Cette adaptation a nécessité non seulement des investissements en termes d’appareillage et de stock, mais aussi des modifications des processus et un recyclage de nombreux collaborateurs.

VANDELANOTTE++_BRUYLAND__015-min - kopie.jpg

Medisch Labo Bruyland analyse toutes sortes d’échantillons d’origine humaine et, dans une moindre mesure, animale. Le père de Karen et de Sven a créé l’entreprise qu’ils dirigent depuis 2004. « Nous avons une répartition des rôles très naturelle », expliquent-ils. Et on constate en effet qu’ils sont assez complémentaires : elle est pharmacienne-biologiste clinicienne et responsable du laboratoire et du contact avec les demandeurs ; licencié en sciences commerciales, il se concentre surtout sur les aspects financiers et techniques de l’entreprise.

Nous étions déjà une équipe soudée, mais la crise du coronavirus nous a encore rapprochés. Sven et Karen Bruyland

Dans le nouveau bâtiment du Benelux - park à Courtrai, ils emploient environ 75 personnes, soit environ 55 ETP. Leurs propres chauffeurs vont cher - cher les échantillons et les ramènent deux fois par jour, les secrétaires médicales traitent les demandes et les technologues de laboratoire effectuent les analyses. Les biologistes cliniciens interprètent les résultats et se chargent du suivi, du contrôle de qualité et de l’organisation du laboratoire. La vitesse à laquelle les échantillons sont traités est assez spectaculaire, puisque 90 % des résultats sont déjà disponibles deux heures après leur arrivée. « Toute l’équipe veille à terminer chaque jour tous les échantillons le plus rapidement possible. De cette manière, nous commençons le lendemain avec une feuille blanche. Nous sommes réputés pour ce service rapide. »

C’est également dans cette volonté que Karen et Sven ont décidé de s’adapter rapidement lorsque la pandémie de coronavirus est apparue. « Nous avons été l’un des premiers laboratoires privés à lancer un département Covid au début mars », affirme Sven. « Nous avons certes l’habitude d’améliorer en permanence les processus existants, mais pas de devoir tout chambouler en si peu de temps. On peut comparer cette situation à un train en marche qui doit soudainement changer de voie. » « Et nous avons évidemment dû investir dans de nouveaux appareils et dans le stock », ajoute Karen.

Des mois d’enfer

Aussi étrange que cela puisse paraître, le laboratoire a connu une période assez calme pendant le premier confinement. « Les soins réguliers étaient pratiquement à l’arrêt, car on ne pouvait plus aller en consultation chez son médecin. Notre chiffre d’affaires relatif aux échantillons sanguins a diminué de moitié. Nous avons toutefois pu muter le personnel vers le service Covid. Le moment nous a également semblé idéal pour installer le nouveau logiciel ERP. Mais le confinement s’est terminé une semaine plus tard et un nombre plus important d’échantillons sont alors arrivés soudainement. Nous n’avions pas le temps d’organiser une formation ERP approfondie, il fallait sauver les meubles. Ce furent des mois d’enfer », se souviennent-ils.

Dans le nouveau département, ils peuvent analyser jusqu’à 1 500 échantillons Covid par jour. « Heureusement, nous avons assez de place dans ce nouveau bâtiment. Et nous avons la chance d’être une équipe flexible et dynamique. Nous étions déjà très soudés, mais la crise du coronavirus nous a encore rapprochés. » Les critères de test changeants ont provoqué des vagues dans l’entreprise : nous sommes passés d’une mer calme à une mer très agitée et inversement, mais en quelques jours. Il était donc difficile d’anticiper. Et ce n’est pas tout. « Les exigences du gouvernement n’étaient pas des moindres. Pour relater correctement les données des patients et les résultats à Sciensano, il fallait des tas de nouvelles connexions IT. Le gouvernement communiquait souvent très tard à ce sujet. Un véritable défi pour notre service IT et pour les fournisseurs externes. 

Sven et Karen accordent une importance toute particulière à la responsabilité sociétale. D’ici la fin de l’année, ils aimeraient compenser 75 % de leurs émissions de CO2 via les panneaux solaires sur le bâtiment QNE, en achetant de l’énergie verte et en plantant 7 hectares de forêt. « Nous voulons contribuer à la protection de notre environnement », expliquent-ils. Et c’est précisément parce qu’ils sont conscients de la valeur de leurs collaborateurs qu’ils ont décidé d’adapter la politique de rémunération en concertation avec Vandelanotte.

Ce n’est pas étonnant, car le laboratoire est un client fidèle. « Nous pouvons nous adresser à eux pour la comptabilité, l’expertise-comptable, la succession, les contrats, etc. », expliquent-ils. Sven a également pu compter sur l’expertise de Vandelanotte lors du passage à un nouveau logiciel comptable. « Ils nous ont très bien conseillés pour le choix du logiciel. Le service IT de Vandelanotte est venu ici à deux reprises pour dispenser une formation sur mesure et nous pouvons poser nos questions à leur service d’assistance. Cet accompagnement pratique vaut son pesant d’or. » D’après Karen et Sven, l’association de toutes ces expertises ne veut pas dire que le contact personnel se perd chez Vandelanotte. « Nous pouvons nous adresser à notre interlocuteur pour tous ces thèmes. Le service est donc très complet, sans empiéter sur l’accessibilité. Nous ne sommes absolument pas considérés comme un numéro. »

Chez Vandelanotte, nous ne sommes pas considérés comme une numéro. Karen Bruyland

Ce contact personnel, ils y accordent aussi une grande importance dans leur entreprise. « Nous pouvons nous targuer de décharger nos clients. Au début des années 2000, nous étions réputés pour être parmi les labora[1]toires les plus sophistiqués d’Europe, parce que nous travaillions de manière automatisée, consolidée et informati[1]sée. Même si ces caractéristiques sont devenues la norme depuis lors, nous voulons garder notre position de leader et continuer à nous différencier de la concurrence grâce à notre dynamique innovante et à une approche personna[1]lisée. L’année dernière, nous avons déjà prouvé que nous en étions capables. »

Partager cet article

Clause de non-responsabilité
Nos avis s'appuient sur la législation, les interprétations et la doctrine en vigueur. Cela n'empêche que l'administration peut les remettre en cause ou que les interprétations existantes peuvent changer.


Informations et perspectives

Lisez nos derniers articles et communiqués de presse pour vous tenir informé(e) des changements dans votre secteur.