par Anneleen Wydooghe et Veerle Cool
Il n’est pas toujours facile de motiver ses collaborateurs, surtout en cette crise du coronavirus. Ces derniers mois, de nombreux travailleurs ont remis leur job en question. Est-ce bien ce que je veux faire le reste de ma vie ? Est-ce que mon job me passionne toujours autant ? Pour leur part, les employeurs ont constaté que toutes les fonctions n’étaient pas adaptées à l’organisation. Le moment est donc venu de chercher de nouvelles manières de motiver les collaborateurs. Mais comment s’y prendre ?
Ces derniers mois, le coronavirus a poussé de nombreux Belges à faire le point. Dès lors, cette période s’est avérée propice à la réflexion pour bon nombre d’entre eux. Idem pour les entrepreneurs. La pandémie nous invite à envisager l’avenir de manière créative et innovante. La possibilité de le faire en maîtrisant les coûts ouvre en outre une perspective positive en cette période sombre.
Bien que nous puissions difficilement prédire ce que l’automne nous réservera, c’est le moment idéal pour nous préparer à la période « post-COVID ». Si l’on suit l’adage selon lequel « Il ne faut jamais gaspiller une bonne crise », il est judicieux d’analyser l’efficacité de l’organisation sous un œil critique. Quels processus peuvent par exemple être organisés de manière plus efficace ? Et quel rôle les collaborateurs actuels peuvent-ils jouer à ce niveau ?
Bon nombre d’entrepreneurs ont suspendu leurs offres d’emploi et leur politique d’engagement dans le courant de 2020, en raison des frais correspondants. Certaines fonctions ne sont plus considérées comme une plus-value, tandis que d’autres ont à nouveau besoin d’attirer de nouveaux talents. Sans compter que les frais de licenciement et d’engagement ne sont pas négligeables. Or, ce n’est pas toujours le cas. En engageant un dialogue ouvert et honnête avec vos collaborateurs, le travailleur lambda peut parfois devenir la perle rare. En effet, les talents individuels peuvent vous faire évoluer, vous et votre collaborateur.
Un dialogue ouvert et honnête nécessite un regard objectif. Un centre de développement permet de dresser une liste claire des points de développement et des points forts de chaque collaborateur. L’ampleur de ce centre de développement dépend du type de collaborateur et de la nature de la fonction potentielle. Il peut s’agir de quelques tests en ligne ou d’exercices interactifs formels. Les résultats indiquent comment exploiter les points forts du collaborateur, mais aussi comment améliorer les points de développement.
Les entrepreneurs qui souhaitent aller un peu plus loin peuvent encourager leurs collaborateurs à faire du jobcrafting. Il s’agit tout simplement d’adapter le contenu de la fonction et la manière de la mettre en œuvre afin que celle-ci corresponde au maximum aux capacités et aux préférences du travailleur. Cela permet d’exploiter au mieux les points forts de la personne, sans la forcer à endosser une fonction totalement inadaptée.
En cette période de crise sanitaire, on peut développer les travailleurs de plusieurs manières. Dès lors, cette démarche ne présente que des avantages. En effet, les collaborateurs motivés et fidèles restent à bord, ce qui évite tous les inconvénients liés au départ et à la recherche de collaborateurs. Par ailleurs, les collaborateurs engagés s’impliquent à nouveau activement dans la prochaine phase de leur carrière. Vous avez besoin d’aide pour prendre en charge ce processus ? Les collègues de Vandelanotte HR Solutions se feront un plaisir de vous la fournir.
Anneleen Wydooghe
Team Manager Sustainability anneleen.wydooghe@vdl.be
Veerle Cool
Senior Manager HR Solutions veerle.cool@vdl.be
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