Les cinq avantages de la « caisse blanche »

Flexi-jobs

En périodes de surcharge de travail, les employeurs ont la possibilité de faire appel à des flexi-jobistes parallèlement aux collaborateurs fixes et aux extras. Les flexi-jobs offrent l’opportunité aux travailleurs qui ont été occupés à minimum 4/5e temps auprès d’un autre employeur au cours des trois trimestres précédents de percevoir des revenus complémentaires illimités pour leurs prestations dans des établissements horeca ou dans le commerce de détail. Il suffit alors aux employeurs de s’acquitter d’une cotisation spéciale ONSS de 25 p.c. pour les flexi-jobistes qu’ils occupent. Pour sa part, le travailleur ne se voit même prélever aucune retenue sur sa rémunération brute. Autrement dit, le montant brut et le montant net de la rémunération sont identiques.

Heures supplémentaires : brut = net

Depuis l’entrée en vigueur de la loi du 15 janvier 2018, les travailleurs sont autorisés à prester 360 heures supplémentaires volontaires nettes par an. Pour ce faire, il suffit à l’employeur de conclure préalablement un contrat-cadre avec le travailleur. Aucune autorisation quelconque d’un service interne ou externe n’est donc requise. Les heures supplémentaires volontaires sont par ailleurs particulièrement avantageuses pour les deux parties. Elles sont en effet exonérées de cotisations sociales et de précompte professionnel. Le travailleur perçoit donc intégralement la rémunération payée par l’employeur. La rémunération brute est donc identique à la rémunération nette. 

Réduction ONSS

Grâce à la réduction ONSS, les entreprises qui comptent jusqu’à 49 salariés bénéficient d’une réduction trimestrielle des cotisations de 500 euros pour cinq collaborateurs fixes occupés à temps plein. La réduction s’élève à 800 euros pour les collaborateurs de moins de 26 ans. Dans le calcul de la rémunération, il est conseillé de vérifier si cette mesure a effectivement été appliquée.

Simplification des formalités administratives

Les registres manuels ou sur papier sont réduits au minimum. Les contribuables n’ont donc plus l’obligation de tenir un journal des recettes pour chaque siège d’exploitation. Le journal est remplacé par le rapport financier journalier numérique et le rapport utilisateur journalier. De ce fait, le journal des ventes supplémentaire est également supprimé. En effet, toutes les ventes sont dorénavant enregistrées dans la caisse et centralisées dans la déclaration de T.V.A. à partir de celle-ci. Les rapports journaliers (sans corrections) sont utilisés pour l’établissement de la déclaration de T.V.A. Toutes les activités horeca (dès lors également les acomptes) sont en effet reprises dans la caisse.

Une valeur ajoutée pour votre entreprise

Mis à part l’allègement du volet administratif, la caisse blanche offre toute une série d’autres possibilités au niveau de la gestion d’entreprise. Elle vous permet, d’une part, une gestion approfondie du stock et ainsi de suivre et d’adapter dans la mesure du possible la consommation journalière des ingrédients. Mais la caisse enregistre aussi les données relatives aux ventes : quels sont les produits les mieux vendus et que rapporte la meilleure marge ? Enfin, l’intégration des données de la caisse avec la comptabilité permet d’obtenir rapidement des rapports ou d’établir une déclaration de T.V.A. en un clin d’œil. En vous permettant ainsi de prendre des décisions concernant les problèmes journaliers de manière beaucoup plus claire.

Pour toute question sur la caisse blanche ou si vous souhaitez que nous discutions ensemble des autres avantages que présente cette caisse, n’hésitez pas à contacter l’un de nos spécialistes sur contact@vdl.be.