par Dries Torreele et Julie Vantomme
Pas forcément. Un véhicule de gamme supérieure vous permet de faire bonne impression sur vos clients. Mais souvent, le fisc n'est pas de cet avis et rejette la part abusive du prix. Il invoque pour cela à l'article 53, 10 ° CIR92, lequel établit que tous les frais dépassant de manière déraisonnable les besoins professionnels ne sont pas déductibles.
Nombreux sont les cas de jurisprudence à avoir condamné cette attitude rigide du fisc. Le Service « ruling » a lui aussi récemment affirmé que le prix élevé d'un véhicule ne devait pas automatiquement entraîner le rejet d'une partie des coûts.
Dans la situation qui lui est soumise, la Commission de ruling a en effet jugé que les frais de la voiture de société étaient certes considérables, mais qu'ils ne dépassaient pas les besoins professionnels de manière déraisonnable. Pour étayer ce jugement, elle a invoqué les circonstances suivantes :
Dries Torreele
Certified Tax Advisor dries.torreele@vdl.be
Julie Vantomme
Certified Tax Advisor julie.vantomme@vdl.be
Clause de non-responsabilité
Nos avis s'appuient sur la législation, les interprétations et la doctrine en vigueur. Cela n'empêche que l'administration peut les remettre en cause ou que les interprétations existantes peuvent changer.