par Carolien Christiaens
Nous entendons par clause d’accroissement : « Un accord entre deux ou plusieurs parties convenant que la part indivise du prémourant en pleine propriété - ou en usufruit - d’un bien déterminé, qu’elles achètent ensemble ou qu’elles possèdent déjà en indivision sera de plein droit accrue et donc acquise par la ou les parties survivantes sous la condition suspensive du décès du prémourant ». Nous vous donnons ci-dessous une brève explication de cette technique de planification.
Il s’agit d’un contrat aléatoire, selon lequel il doit y avoir une chance équilibrée, pour chaque partie, d’acquérir la part de l’autre ou des autres. La personne qui acquiert finalement le bien dépend donc d’un événement incertain, notamment le prédécès de l’une d’entre elles.
En raison de son traitement fiscal favorable, la clause d’accroissement est une technique de planification souvent utilisée par les époux et les cohabitants. En effet, vous n’êtes redevable d’aucun impôt de donation ou de succession (seul le droit de vente entre en compte s’il s’agit d’un bien immobilier) sous réserve du respect de quelques conditions :
Carolien Christiaens
Senior Manager Legal carolien.christiaens@vdl.be
Clause de non-responsabilité
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