De Groote, Deinze
En tant qu’usager de la route, vous y accordez généralement peu d’attention (ou n’en êtes pas véritablement conscient). Pourtant, le marquage au sol est d’une importance vitale sur nos routes. En effet, dépasser les lignes peut avoir de lourdes conséquences. La société De Groote — Deinze constitue la dernière entreprise familiale occupant une place dans le top 3 de ce secteur en Belgique. La troisième génération De Groote est prête à assurer l’avenir de l’entreprise. “Depuis des années, Vandelanotte est notre point de contact en cas de question ou de problème. Ce bureau d’expertise-comptable est doté de spécialistes dans tous les domaines” nous racontent Lieven De Groote et Ann Dessein.
L’entreprise a pu fêter son 40e anniversaire l’année dernière. Lieven De Groote raconte: “Mon père a créé cette entreprise en 1976, à l’âge de 50 ans. C’est un véritable exemple de courage, car 6 ans plus tôt, il était victime d’un grave accident qui l’a laissé sur le banc de touche durant des années.”
Des chardons au marquage routier
Mais l’arrivée de la famille De Groote dans ce secteur est plutôt due au hasard. “Dans les années 1950, mon père et ses frères étaient actifs dans l’élimination de chardons et d’orties, principalement le long des cours d’eau. Un jour, ils étaient en train de prendre leur pause déjeuner sous le pont de l’autoroute de Tronchiennes. Ils ont alors entendu un moteur tourner audessus de leurs têtes, sont allés voir ce qui se passait et ont vu des hommes tracer des lignes au sol. Étant donné que la construction d’autoroutes était en plein essor à l’époque, il y avait du travail en abondance dans ce domaine.” Les frères De Groote se sont eux aussi procuré une machine de marquage et ont lancé leur propre affaire.
Croissance et diversification
Lieven De Groote explique: “J’ai suivi mon père dès le premier jour de son activité. En 1983, je me suis lancé à plein temps dans l’entreprise et en 1994, j’ai repris la société. À l’époque, nous comptions 5 collaborateurs. Aujourd’hui, nous sommes 30. Le marquage routier reste notre principale activité. De la simple peinture routière en divers coloris au marquage strié pour une meilleure sensibilité et une meilleure audibilité en passant par le marquage thermoplastique pour une utilisation intensive. Nous réalisons également le marquage de parkings, de bâtiments d’entreprise ou encore de salles de sport. Mais étant donné que le travail en extérieur dépend fortement de la météo (en attendant la première peinture qui tient sur un sol humide), nous avons commencé à nous orienter vers d’autres activités. À la demande d’un client, nous avons commencé à installer des glissières de sécurité en acier et nous nous sommes fait un nom sur ce marché. Aujourd’hui, l’installation de glissière en bois est elle aussi en plein essor. La vente de machines de marquage constitue une troisième activité.”
Prévoyance et réactivité
La société de marquage De Groote a démarré ses activités à Gand avant de déménager à Nazareth. Lieven De Groote: “J’y avais acheté une petite ferme. Heureusement, ma femme a été prévoyante, car on y aurait certainement rencontré des problèmes environnementaux. Il y a 20 ans, nous avons donc acheté un terrain à Deinze, où nous nous sommes développés en 3 phases, dès que nous avions des fonds. Depuis 12 ans, nous y avons également nos bureaux. Le passage à la troisième génération s’est toutefois fait de manière moins progressive. Il y a deux ans, j’ai soudainement été frappé par une triple pneumonie. Ce jour-là, Frédéric a décidé d’entrer dans l’affaire. Christophe, notre fils aîné, travaille dans une autre entreprise dont nous sommes propriétaires “Je suis satisfait que les choses soient déjà si bien réglées non seulement d’un point de vue opérationnel, mais aussi en matière de succession.” 8 VandelanotteNews VandelanotteNews 9 et dans laquelle nous entraînons des chevaux de course.”
Une succession, cela s’organise aussi au niveau financier et fiscal
Ann Dessein explique: “Je suis satisfaite que les choses soient déjà si bien réglées non seulement d’un point de vue opérationnel, mais aussi en matière de succession. S’il devait nous arriver quelque chose, nos fils peuvent être tranquilles. Ce ne sont pas des choses auxquelles on pense en tant que jeunes entrepreneurs au sein d’une petite entreprise. Tant qu’on doit juste passer des factures en compte, on peut faire appel au comptable du coin. Mais quand son entreprise commence à croître, on a de plus en plus d’interrogations et la fiscalité devient beaucoup plus compliquée, par exemple. On a alors besoin d’un organisme comme Vandelanotte.”
Vandelanotte : partenaire actif, mais aussi caisse de résonance
Anne Dessein ajoute: “Notre groupe se compose de 4 entreprises. J’encode toutes les factures d’achat et de vente. Britt Simon vient effectuer un contrôle chaque mois, avant que je ne me charge de la déclaration T.V.A. pour l’ensemble du groupe. Mais Vandelanotte réalise également la clôture d’exercice de nos quatre sociétés ainsi qu’une analyse des investissements et des amortissements. Il est important que Vandelanotte suive l’évolution de notre entreprise et qu’il vienne de lui-même avec des propositions auxquelles nous ne penserions pas. Le fait que Vandelanotte ne se charge plus uniquement de notre comptabilité est le fruit d’une évolution progressive. C’est logique, car ce bureau propose une très large gamme de services. Nous recourons moins au volet RH, car nous pouvons nous adresser à la Confédération Construction dans ce domaine. Néanmoins, si je devais faire l’objet d’un contrôle en matière d’ONSS ou d’heures de travail, je n’hésiterais pas à consulter Vandelanotte pour voir comment ils aborderaient la chose. J’aime avoir deux avis. Avec le temps, nos personnes de contacts habituelles chez Vandelanotte sont devenues de véritables personnes de confiance qui nous assistent également à titre privé dans le cadre des déclarations fiscales de tous les membres de notre famille. Sur nos conseils, non seulement nos amis de la société Transport Van Renterghem sont eux aussi devenus clients, mais Vandelanotte est également devenu partenaire au sein du zoning industriel De Prijkels.”
La voiture autonome n’est pas la fin, mais l’avenir de notre secteur.Lieven De Groote , manager
Le marquage, nécessaire aux voitures autonomes
Maintenant que la relève est assurée, l’entreprise peut tourner le regard vers l’avenir. Lieven De Groote conclut: “Notre avenir dépend de deux choses : trouver du bon personnel et avoir suffisamment de travail. Le premier facteur n’est pas aisé. Il ne s’agit pas d’un job 9 to 5, et cette flexibilité dissuade parfois certaines personnes. D’un autre côté, le premier employé de mon père travaille toujours ici, 40 ans plus tard! Je ne m’inquiète plus de trouver une charge de travail suffisante, aujourd’hui. Mon père a dit un jour que nous aurions du travail pour le reste de notre vie. Pourtant, lorsque la voiture autonome a été inventée, je pensais que notre histoire touchait à sa fin. Mais c’était faux, car cette Google Car peut uniquement rouler sur des voies disposant d’un marquage. À l’avenir, le marquage routier devra donc être encore meilleur qu’aujourd’hui et devra s’étendre jusque dans les plus petites rues.”
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